Mon papa cabane – ses coquelicots souvenirs lui rappellent le sang des guerres.
Sur sa terre de Westbury, mon si sauvage papa plante partout des épinettes,
des pins afin que renaisse n’importe où la vie.

J’ai imaginé,  façonné cette cabane – son lieu à lui tout seul.

«Non, le père est toujours là, puisque toujours n’est que souvenir.
L’homme sourit de ce sourire humble.
Ses mots sont chargés de transparence telle que la parole apprend aux poètes à se taire,
puisque c’est une parole qui parle toute seule même quand on s’tait.»

Louis Arti, poète chanteur, octobre 2009